Récit érotique de ma première expérience BDSM

Récit érotique de ma première expérience BDSM

Voici le résumé d’un épisode survenu dans la vie d’une de mes meilleures amies, Sonia.

Il faut d’abord que je vous parle de Sonia, elle vient de la campagne, d’un petit bled perdu dans les Vosges et connaît de la ville et des citadins que l’ambiance qu’en donnent les médias. On peut difficilement imaginer cette jeune femme peu expérimentée et ne connaissant presque rien de la vie, s’aventurer dans des lieux réservés aux pratiques sexuelles les plus intenses…

Sonia fit la connaissance de Cédric, originaire de Marseille et venu passer quelques jours dans le bled où habite Sonia. Ce dernier pas novice du tout eut envie de dévergonder et de faire connaître la vie sous tous ses angles à sa nouvelle complice, le fait que celle ci soit plus ou moins naïve le rendait encore plus désireux. C’est ainsi que Cédric invita Sonia à Marseille et voici le récit de leur première soirée…

A peine furent ils arrivés que le jeune homme tendit une petite robe de jersey fluide et blanche à Sonia, il lui montra le chemin de la salle de bain et lui dit de se préparer pour sortir. La jeune femme ne se fit pas prier et s’exécuta, trop heureuse à l’idée de découvrir ce monde si peu connu.

Le couple resplendissant se mit alors en route pour la demeure d’un vieil ami de Cédric. Arrivés à bon port ils se dirigent parmi d’autres convives vers la porte où ils présentent leurs invitations et déclinent leurs identités. Enfin, la porte s’entrebâille sans un bruit, ambiance des clubs très fermés.

Pénétrant dans la demeure, Sonia découvre, stupéfaite, des hommes et des femmes nus attachés à des colonnes. Une cagoule de cuir masque leur visage et parfois un râle sourd s’en échappe. Sonia frissonne et se blottis contre Cédric et lui fait savoir à voix basse qu’elle n’aime pas ce préambule.

Au fur et à mesure que le couple s’avance, la souffrance s’inverse pour devenir plaisir et jouissance, des groupes se forment. Le jeune homme demande à son amie si elle souhaite en rester là et rentrer mais la jeune femme, curieuse, souhaite finalement poursuivre.

Elle observe et écoute le déchirement des plaintes, les coups de lanières, de cravaches, claquant comme des ordres. Un monde muet et calme entoure les victimes.

Le couple s’arrête devant une jeune femme vêtue de noir et tenant à la main une longue tige métallique, sorte de râteau aux dents acérées. Calmement, elle zèbre le torse d’un homme aux muscles saillants, brillant de sueur et de sang, le visage enfermé dans une sorte de sac en toile et déchiré à hauteur du nez.
Il est crucifié, les bras liés par une épaisse corde. Ses pieds reposent sur une planchette de bois. Marques de peur et de plaisir sur son jean humide. Une autre femme, la poitrine soutenue par un harnais clouté, en slip noir et cuissardes à talons s’approche de l’homme et élève un chandelier pour mieux le voir, elle penche ce dernier, arrosant les blessures de l’homme avec la cire chaude. Il se cambre, se tend et se plaint mais la femme poursuit, sourde à ses cris.

Sonia se sent mal à l’aise, serre davantage Cédric et presse le pas sans s’en rendre compte.

Soudain, on peut apercevoir certains convives jouer aux cartes, ce qui se passe sur la table est pour le moins banal mais en ce qui concerne le dessous c’est tout autre chose. Là, femmes et hommes, nus en bas noirs et talons aiguilles, s’occupent avec avidité des joueurs. Un des dessous de table semble particulièrement animé par des officiants plein de fantaisie et d’imagination. Une blonde aux seins en forme de petites poires, ses bas noirs faisant chanter la peau de son cul d’un blanc immaculé, enduit consciencieusement de yaourt le sexe d’un joueur et s’applique à lécher avec gourmandise ces longues traînées blanchâtres.

Son compagnon de travail, la bouche pleine de gin-tonic, suce avec application un autre joueur. Le couple de jeunes curieux s’éloigne de ce spectacle pour avancer un peu plus dans sa découverte des délices interdits. C’est ainsi qu’ils se dirigent vers l’entrée d’une cave, des marches raides, des odeurs agressives telles les relents de boite de nuit, tabac, sueur, cuir, moisissures et autres indéfinissables piquant les yeux de Sonia.

Cédric perçut une hésitation de la part de sa cavalière et lui demanda si elle voulait renoncer, la jeune femme, obstinée déclina la proposition de retour et commença la descente de l’escalier. En bas devant eux, deux couloirs assez larges. A gauche, deux femmes et un homme nus, les yeux bandés et un numéro autour du cou, attendent, assis sur un banc. A droite, beaucoup plus d’animation, va-et-vient, légères bousculades, sorties de pénis triomphant par des hublots de fortune percés dans le mur. Sonia n’est plus étonnée de voir tous ces sexes inconnus se faire sucer par un ou plusieurs gourmands. Un couple tout en cuir noir, tient sa compagne en laisse et la tire vers elle à chaque tentative d’approche d’un phallus. Laissant ainsi la gourmandise de sa compagne inassouvie.

Laissant les fellateurs et leurs envies gloutonnes, Cédric et Sonia se dirigent vers l’autre couloir toujours aussi calme. Il ne reste plus qu’un homme et une femme. Une porte s’ouvre et l’appel du numéro dix fait frémir la femme aux yeux bandés. Dans un mouvement de panique, son corps se couvre de gouttelettes de sueur. Deux hommes torses nus, loup et slips de cuir, l’empoignent aux épaules brutalement mais sans pour autant être violents. Le rite peut commencer. C’est alors que Cédric entraîne Sonia dans une petite pièce confortable, meublée de larges fauteuils de cuir dont certaines places sont déjà occupées. Ils se retrouvent face à une glace sans tain, de l’autre côté du miroir. Ils n’ont plus qu’à se délecter du spectacle…

Une maîtresse officie, assistée de deux aides qui accompagnent le numéro dix. De grande taille, corpulente, elle est impressionnante et enveloppée d’un ciré noir ouvert, qui laisse échapper à chacun de ses mouvements des seins monstrueux, sillonnés de grosses veines, aux aréoles granuleuses. Elle porte également un masque d’idole cruelle, sorte de sac en caoutchouc, troué de fentes irrégulières et un collier d’acier dont s’évadent de longues chaînes brillantes reliées à ses poignets par des bracelets de cuir. Sa tenue se complète d’un slip noir, de bas résilles, de bracelets cloutés aux chevilles et des talons aiguilles.

Les deux aides installent la patiente sur une sorte de table d’obstétrique, jambes écartées et les yeux toujours bandés. Sonia sent son ventre se serrer à la vue du rasoir à manche dont vient de s’armer la prêtresse afin de raser à sec le pubis et le sexe de la femme.

Ensuite, les deux aides la déposent à terre, à genoux, les mains liées derrière le dos. C’est alors que commence un travail savant et minutieux. Cordelettes de marins courant entre les cuisses, revenant à la taille, redescendant, enserrant le sexe et l’écartant. La vulve ainsi comprimée grossit, congestionnée, n’étant plus qu’un abricot rougeoyant près d’éclater. La patiente est ensuite installée sur une chaise à dossier bas, les mains toujours entravées derrière le dos. La maîtresse lui fait face, armée d’un martinet à multiples lanières.

Les aides ôtent le bandeau de l’enchaînée la laissant ainsi découvrir le visage de son bourreau. Les lanières de cuir caressent le visage de la victime puis descendent le long de son torse.

Soudain un coup claque, sursaut du corps, la bouche s’ouvre et les yeux se ferment comme pour entamer un long voyage. La maîtresse, majesté calme, alterne caresses et coups sans rythme précis. Le torse s’imprime de boursouflures rouges. Tension intense et dialogues muets entre les deux femmes, regard halluciné de la victime plongeant dans le monde de ses désirs mortifères. Enfoncée dans son siège, Sonia a l’impression d’avoir reçu des coups dans l’estomac, les jambes molles, elle est incapable de s’arracher à cette vision, prenant conscience de voler le secret d’un rite terrifiant où la sexualité s’efface devant cette quête de l’absolu, la recherche du néant. Elle est saisie de compassion.

La maîtresse laisse quelques instants de répits à sa partenaire, instants pendant lesquels les aides épongent le corps supplicié, exhalant ses liquides d’effroi et de plaisir. La femme s’est oubliée sous elle.

On lui muselle la bouche à l’aide d’une sorte de mors composé d’une grosse boule de caoutchouc enfoncée dans la gorge et attachée derrière la nuque par des lanières de cuir. La maîtresse enferme la poitrine dans un réseau compliqué de cordes blanches qui enserrent les bras et le cou, ainsi se compriment les seins à tel point qu’ils deviennent difformes, veinés de bleu et marqués de rouges. La maîtresse tient alors dans la main de lourds bijoux qu’elle pince et accroche aux mamelons. Les yeux de la femme se révulsent et de sa bouche bâillonnée, s’échappent des filets de bave.

Sonia n’en peut plus, elle brise alors l’atmosphère silencieuse en hurlant et sanglotant, suppliant Cédric de l’emmener loin.

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